Gestalt versus Psychanalyse
« C'est seulement quand nous rendons compte que nous n'avons qu'un temps limité à vivre - et que nous n'avons aucun moyen de savoir quand il s'arrêtera, que nous vivons chaque jour pleinement, comme si c'était le seul que nous ayons. »
Elisabeth Kubler Ross
« Je » fais référence ici à l'article de A. Ramart-Gonzales (Gestalt Thérapeute, psychologue clinicienne) publié dans les Cahiers de Gestalt thérapie (Numéro 31).
« En arrivant au terme de cet article, j'ai envie de souligner à quel point cette psychothérapie d'enfant se démarque complètement d'une psychanalyse. Celle-ci s'intéresse davantage aux symptômes qui seraient la manifestation de l'inconscient. La pathologie de l'enfant s'explique à partir de stades que l'enfant franchit, ou sur lesquels il reste bloqué. Ces stades s'appuient sur des concepts de pulsions et de conflit. Là où la psychanalyse parle d'organisation psychique, la gestalt-thérapie va s'intéresser et se centrer sur le processus d'élaboration de formes toujours à l'œuvre et se déroulant dans la séance. En tant que Gestalt-thérapeute je me sens impliquée dans la rencontre thérapeutique dans laquelle je suis toujours et encore conviée à être là avec mon patient. Je vais questionner et ouvrir avec lui une multiplicité de possibilités de sens pour lui permettre de trouver une place, pour qu'un je puisse advenir à l'occasion de nos rencontres ».